Meilleurs vœux, nouveautés et boule de cristal

Comme il est d’usage en ce mois de janvier, je vous présente à toutes et à tous mes meilleurs vœux pour cette année 2021. Alors oui, c’est vrai que j’attends toujours l’ultime moment pour le faire…

Les traditionnels vœux

Nous avons connu une année 2020 particulière à plus d’un titre. Comment une si petite chose peut-elle finalement perturber voire gâcher la vie de milliards de personnes ? Cela a fait évoluer nos façons de travailler, de communiquer et tout simplement de vivre.

Dans tous les cas, il a fallu s’adapter et s’adapter encore. Des technologies ont émergé, d’autres se sont renforcées et d’autres encore sont devenues indispensables (notamment dans la communication et les réseaux). Sur le plan humain, nous avons certainement toutes et tous connu des hauts et des bas avec son lot de désenchantements, de revers ou de pertes mais aussi de joies et d’espoirs.

Certes l’avenir est toujours incertain mais gageons que nous verrons le bout du tunnel en cette année 2021. Aussi je vous souhaite une meilleure année que celle que nous avons quittée mais également, de la réussite dans vos projets professionnels et votre vie personnelle.

Nouveautés

Comme je l’avais précédemment indiqué, cette nouvelle année sera celle du renouveau avec de profonds changements de vie, tant sur le plan personnel que professionnel. En effet, je me lance officiellement comme consultant IT spécialisé en Intelligence Artificielle.

Ce site va donc devenir, au-delà de son ambition première, une vitrine publique de mes connaissances et compétences. Je souhaite ainsi, en vous partageant régulièrement du contenu, vous transmettre ma passion pour un domaine qui ne cesse de nous étonner un peu plus chaque jour.

Les deux derniers mois ont été consacrés à la mise en œuvre administrative et effective de ce nouveau parcours. J’ai eu besoin de quelques semaines pour gérer la transition, mettre à plat mon projet professionnel et en identifier les forces et faiblesses.

Dorénavant le rythme des publications va s’accélérer autour de 3 axes : un suivi régulier des nouveautés du domaine (avec une synthèse hebdomadaire), des articles d’explications des notions les plus importantes (toutes les 2 à 3 semaines) et des billets d’humeur sur les sujets les plus en vogue (en fonction de l’actualité).

Boule de cristal

Tentons maintenant de nous projeter quelques mois en avant et d’identifier ce que nous pouvons attendre de cette nouvelle année.

Il ne fait guère de doute que l’Intelligence Artificielle sera encore au cœur de nombreuses actualités, tant sur le plan théorique que sur le plan des mises en application. Personnellement je pense que nous ne rentrerons pas tout de suite dans un « nouvel hiver ».

Sur le plan scientifique, la production d’articles augmente sans cesse et la Chine a désormais rattrapé les États-Unis en nombre de papiers publiés annuellement. L’Intelligence Artificielle est un domaine riche et varié. De plus, il devient un enjeu stratégique majeur qu’aucun état ne peut ignorer. La tendance ne devrait donc pas s’inverser dans les prochaines années.

Sur le plan matériel, l’année 2020 a été riche en annonces des fabricants de micro-processeurs ou des grandes firmes technologiques (Apple avec le M1, Amazon et son AZ1 Neural Edge, Intel décrivant sa vision XPU mais aussi le rachat d’ARM par Nvidia, etc). L’année 2021 devrait voir apparaître de nouveaux matériels avec l’intégration native et profonde de processeurs dédiés au Machine Learning et Deep Learning.

Cela permettra en outre d’effectuer des traitements de plus en plus puissants au sein d’architectures distribuées. Je pense à l’internet des objets par exemple (IoT) et son lot d’application en domotique, robotique, smart cities, véhicules autonomes, etc. Un autre exemple qui avait attiré mon attention dans le domaine spatial, l’emploi des circuits Intel Movidius Myriad 2 au sein du satellite PhiSat-1 de l’ESA pour faire du pré-traitement d’images.

Car, malgré les annonces de projets et d’algorithmes toujours plus gourmands et consommateurs en données et en énergie, comme GPT-3 (modèle de langage développé par OpenAI) avec ses 175 milliards de paramètres, je suis persuadé qu’il sera nécessaire de faire le bilan.

A l’heure des problématiques environnementales d’une part (dépense énergétique) et des problèmes d’éthique d’autre part (acquisition, stockage et utilisation de montagnes de données personnelles), il nous faut nous interroger sur ce que nous voulons réellement. Il en va également de l’expression de nos libertés individuelles et collectives.

Je suis convaincu que nous devons travailler sur des IA moins gourmandes en énergie, moins tributaires des données recueillies et moins centralisées mais néanmoins suffisamment efficaces pour faire ce que nous voulons qu’elles fassent.

J’aime à rappeler que le cerveau humain reste encore un parfait exemple d’ingénierie du vivant, qui dispose de capteurs sensoriels (certes limités) lui permettant de se représenter son environnement, qui raisonne de manière symbolique en se basant sur ses expériences (ses succès et ses échecs), qui définit ses propres règles et objectifs, et tout cela en ne consommant que 20 watts !

J’avoue que le mythe de l’IA générale me fait rêver mais nous devons aussi rester réaliste quant à nos ambitions et nos désirs. Nous avons encore de nombreux progrès à réaliser et je crois (et je ne suis pas le seul) que l’une des clés est le rapprochement des différents types d’IA (connexionniste et symbolique).

Enfin nous devons espérer que l’Intelligence Artificielle contribuera à nous rendre meilleurs et plus efficaces (dans le domaine médical et du vivre-ensemble par exemple) en évitant de matérialiser nos pires craintes qui n’encourageraient ainsi que nos plus bas instincts.